A MON RETOUR DU FOYER FIN FEVRIER 2016
J’ai passé trois semaines au Foyer MAER ACHOL à Dacca afin d’en mieux connaître son fonctionnement, le “Staff” et surtout les enfants. J’en suis revenue enchantée et heureuse.
J’y ai retrouvé l’intrépide Selina, connu la douce Swetty, orpheline de père et de mère mais qui pourra vivre dans la famille d’un oncle et j’ai lié des liens d’amitié avec les grandes, la généreuse Moni, Bonna qui danse avec grâce et Sonia qui est en formation, pour devenir “Nurse”, dans une clinique à vocation humanitaire. Ce centre, de prévention et de premiers secours, visite les classes initiées pas Jérémy, un français de Lyon, dans les quartiers très pauvres ou slums. Avec lui j’ai beaucoup appris sur ce que l’on appelle “le textile” à Dacca.
Lors de longs moments d’échanges, j’essayais de convaincre les plus grandes, en leur répétant souvent: “You must get a good job and after you can think at the wedding”, dans ce pays où l’on peut marier les filles dès une puberté avérée, et parfois à 12 ans. Elles semblaient convaincues mais quel sera le poids de la tradition et aussi de l’usage?
Kakoli, la directrice tient la maison avec autorité, disponibilité et grande attention pour les enfants et les adolescents. C’est une femme chaleureuse et dynamique, débordante d’imagination.


Nous y avons aussi planté des fleurs au pied du palmier et des pommes de terre dans une petite jardinière en face.
Cet épisode d’initiation au jardinage, souleva l’enthousiasme des enfants. J’espère qu’ils n’oublieront pas d’arroser, cela aussi fait partie de leur apprentissage.
Je suis partie en promettant de revenir en décembre 2016-janvier 2017 mais pour de longues “vacances” m’ont demandé les deux grandes Bonna et Moni. Pas si simple!
