HISTORIQUE DE NOS MISSIONS D’AIDE HUMANITAIRE DANS LE MONDE
depuis 1991

Présentation synthétique >

Notre action en Haïti. (2018-2022)

Haïti pittoresque

Haïti compte 12 millions d’habitants dont 9 millions vivent sous le seuil de pauvreté.

Depuis l’été 2018, ils manifestent contre la vie chère et le scandale Petrocaribe. Cet accord énergétique régional conclu avec le Venezuela avait pour contrepartie un fonds de 1,5 milliard d’euros destiné à des projets de développement, mais il aurait été largement détourné par la classe politique et les hommes d’affaires haïtiens. La monnaie officielle, le gourde, a récemment perdu 60 % de sa valeur par rapport au dollar. C’est une autre calamité pour une population qui doit se nourrir essentiellement de produits importés. Le PIB par habitant qui n’était que de 868 $ en 2018, ne cesse de dégringoler. Par comparaison avec nos autres pays d’intervention, le PIB était alors de 381 $ au Malawi, 1 700 $ au Bangladesh … et 41 631 $ en France. 

Un mouvement social de grande ampleur se poursuit depuis 1998, exigeant un changement de fond dans la gouvernance du pays et le rétablissement d’un minimum d’ordre public. A des présidents fantoches, accrochés au pouvoir avec l’appui de l’oligarchie locale, ont succédé des gangs sanguinaires et tout-puissants. Jusqu’ici la communauté internationale, échaudée par les malheureuses expériences antérieures, dont le retour désastreux d’Aristide, s’est contentée d’envoyer un corps expéditionnaire étranger, ce qui ne semble guère probant. En 2025, les compagnies aériennes ont même renoncé à desservir ce malheureux pays où l’insécurité a explosé.

Les conditions de vie des Haïtiens, déjà précaires, ne cessent de se détériorer.

LE SOUTIEN DE PARTENAIRES

En 2019, nous avions aidé la communauté du village Fond des Blancs, au sud-ouest du pays, en cofinançant pour une petite ONG méritante l’achat du camion 4X4 d’occasion qui assure, dans des conditions de plus en plus difficiles, les navettes avec la capitale, indispensables au fonctionnement courant de l’association.

Ferrel et notre camion

En 2021, notre fonds de dotation PARTENAIRES SOLIDAIRES a financé à hauteur de 10 000 € un bassin de pisciculture pour élever des tilapias. Ces poissons sont très riches en protéines, leur prix de revient est faible et leur élevage ne nécessite pas de connaissance particulière.

Une partie de la pêche sera consommée et l’autre sera vendue. Le revenu assurera la maintenance et contribuera à la réparation des infrastructures locales. Si le succès se confirme, un second bassin pourra être construit.

Environ 60 000 personnes seront concernées par ce petit projet qui démarrera quand la situation le permettra, supervisé par un spécialiste en pisciculture rencontré lors de notre mission en 2018.

Effet du déboisement
Pont et lavoir construis par Ferrel et ses « Amis de Fond des Blancs »

Le 14 août 2021, un séisme de magnitude 7,2 a frappé le sud-ouest du pays, causant d’importants dommages à de nombreuses maisons et des glissements de terrain qui ont pollué l’approvisionnement en eau.

Immédiatement, Ferel a utilisé le camion que nous avions acheté en 2019 pour transporter de l’eau, de la nourriture et des médicaments dans cette région dévastée.

PARTENAIRES a contribué à hauteur de 7 750 euros à la reconstruction de sept maisons pour les familles les plus touchées par le tremblement de terre.  Notre partenaire local préfère construire des cabanes solides, sur le terrain où les familles vivaient auparavant, plutôt que des abris de fortune ou de grands camps de tentes, car ceux-ci ont tendance à devenir permanents et à se transformer en bidonvilles.

Lorsque les conditions le permettront, PARTENAIRES financera également un nouveau puits pour l’un des villages.Modifier

Au MYANMAR (1998 à 2017)

C’est en 1998 que PARTENAIRES avait débuté son intervention au Myanmar, suite à une mission d’identification dès 1995. PARTENAIRES y était une des plus anciennes ONG actives et une des rares françaises.

Hélas le sort des Rohingyas en 2017 et la désastreuse évolution politique du pays depuis plusieurs années ne nous permettent plus d’y intervenir – à notre désespoir.

NOS DOMAINES D’INTERVENTION

  • Accès à l’eau potable : construction de réservoirs d’eau, forage de puits, extension de mares, etc.
  • Assainissement dans 105 écoles: construction de lavabos et de toilettes en dur disposant d’eau et de fosses septiques
  • Construction et réhabilitation d’écoles
  • Éducation à l’hygiène et à la santé : campagnes d’information et sessions de sensibilisation
  • Amélioration des conditions de vie et de la sécurité alimentaire : programmes de lutte contre la faim et la pauvreté.

Par ailleurs PARTENAIRES a travaillé dans des domaines complémentaires: protection de l’enfance (2002-2003), prévention du Sida (2005-2006, actions d’urgence pour les familles et scolarisation de quelque 2000 élèves après le Cyclone Nargis en mai 2008, qui  a causé 140 000 morts et 2 millions de réfugiés.

NOS PROJETS RÉALISÉS

EN 2014-2015

Avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM):   

  • Réduction de la faim et de la pauvreté dans les villages autour de Yenanchaung et Chauk 
  • Travaux d’infrastructure et de prévention de l’érosion
  • Amélioration de la scolarisation
  • Éducation à l’hygiène et à la santé : campagnes d’information et sessions de sensibilisation
  • Construction / rénovation des écoles de Bell Seik, Nan Lin Kan et de Wa Pyi Tha et Kone Sar Lae.

Avec l’ UNICEF, assainissement par la construction de blocs-toilettes et de lavabo dans 105 écoles du département de Myaing, .

EN 2016

  • Avec le Programme Alimentaire Mondial, suite aux inondations, réfection de maisons et de 10 km de routes dans les départements de Salin et Yenanchaung
  • Construction et rénovation de l’école de Tha Si (6 classes nouvelles)
  • Avec l’ UNICEF, réparation d’écoles suite aux secousses sismiques
  • Avec l’Ambassade d’Australie, installation de 500 tours végétales dans les foyers les plus défavorisés des départements de Salin et Chauk.

Diaporama: Garden Towers au Myanmar>

ENFIN EN 2017

  • Avec le PAM, rénovation de routes
  • Construction rénovation des écoles de Myo Soe (5 nouvelles classes) et de Poke Pa Kan (2 bâtiments de 5 classes) 
  • Installation de 600 « Jardins sans Terres » dans les départements de Salin et Chauk. 

NOS ZONES D’INTERVENTION

RÉGION DE YANGON


COMMUNES DE SHWE PYI THA, KYAUKTAN, HMAWBI, TAIKKYI ET HLEGU 
 Nos actions ont commencé en 2000 à Shwe Pyi Tha, grand faubourg défavorisé situé à 35 km au nord de Yangon. Environ 250.000 personnes peuplent cette agglomération qui héberge plusieurs groupes ethniques. Le revenu moyen journalier par famille y est inférieur à 1,50€. Le chômage est important et les perspectives sont minces d’y trouver un emploi stable.

Dès 2008 PARTENAIRES a élargi ses sites d’intervention autour de Yangon à d’autres secteurs en difficulté : Kyauktan et Hlegu, puis Hmawbi et en 2014 Kawmu (circonscription de la députée Aung San Suu Kyi).

RÉGION DE MAGWAY (ou Dry Zone)

COMMUNES DE YENANCHAUNG, CHAUK, SALIN, MYOTHIT ET MYAING

La Dry Zone est une région aride située au centre du pays. Depuis plusieurs années, les pluies y sont de plus en plus tardives et la mousson, qui dure de mai à septembre dans le reste du pays, se résume pour bon nombre de villages de la région à quelques averses d’été. Outre le manque d’eau, la région est nettement sous-développée. Comme la population essentiellement rurale est dépendante de l’agriculture traditionnelle, les opportunités d’emploi sont limitées à 5 à 6 mois par an. Pour survivre le reste de l’année, 80% des foyers n’ont d’autre choix que de s’endetter, en général pour acheter de la nourriture.

Cette zone est délaissée par l’administration du pays et peu ou pas aidée par la communauté internationale. PARTENAIRES a obtenu des autorisations d’intervention dans cinq départements de la Dry Zone dont deux où aucune autre ONG n’était présente.

NOTRE ÉQUIPE SUR PLACE EN 2016-2017

2 Volontaires expatrié(e)s assuraient les fonctions de Représentant-pays et d’expert technique au côté du Coordinateur terrain birman.

L’équipe du bureau à Yangon: Ni Ni, Kaw Than Oo, Victoria, Sophie et Ma Lu

10 employés locaux assuraient l’exécution et le suivi des chantiers (leur nombre variant selon les programmes en cours).

Diaporama: Des classes au Myanmar>

Ethiopie (2013 à 2015)

Dans la région de GONDAR, construction, pour environ 1500 personnes, de deux blocs de sanitaires intégrés, à savoir pour chacun d’eux six toilettes, quatre douches et un bio-digesteur relié à une cuisine collective.

Gondar>

Moldavie (de 2002 à 2011)

Dans ce pays, le plus pauvre d’Europe, nous avons soutenu une douzaine d’écoles-internats publiques pour orphelins, enfants abandonnés ou handicapés mentaux légers : rénovation d’établissements, formation professionnelle de centaines d’adolescents (agriculture, apiculture, élevage, coiffure, couture, cordonnerie, menuiserie, mécanique). L’objectif était de leur permettre de mieux s’insérer dans la vie sociale et professionnelle, contribuant ainsi à freiner une émigration économique catastrophique (20 % de la population a déserté ce pays en une décennie).

EXEMPLE D’UNE COOPÉRATION FRUCTUEUSE : L’INTERNAT DE GRINAUTI-MOLDOVA
L’internat de Grinauti est spécialisé dans l’accueil et la scolarisation de 110 enfants handicapés mentaux légers de 8 à 17 ans. Y sont placés surtout des enfants abandonnés ou orphelins. Le personnel comprend une trentaine de personnes.

PARTENAIRES a commencé en 2006 ses activités à l’école-internat de Grinauti-Moldova, au Nord-Est du pays, à la frontière de l’Ukraine :
Mise en place d’ateliers de menuiserie, coiffure, cordonnerie, broderie et couture
Plantation d’un verger
Cours d’éducation civique
Formation en hygiène et nutrition
Création d’une ludothèque en 2010, financée par la Ligue de l’Enseignement
Création d’une ferme-école en 2009-2010, grâce à un financement de Frères d’Espérance

Face au succès de ces formations, la mairie de Grinauti-Moldova, le Conseil Régional d’Ocnita et le directeur de l’établissement ont sollicité notre appui technique et financier pour en créer une nouvelle, plus ambitieuse : celle de boulanger, avec aménagement d’une boulangerie au sein de l’école. Ce projet s’est achevé début 2011, grâce à une subvention du Conseil Régional d’Ile-de-France.

Mozambique (de 2008 à 2010)

Nous avons achevé en 2010 un projet sur 3 ans axé d’une part sur la protection maternelle infantile et la prévention du paludisme et d’autre part sur la promotion du maraîchage de subsistance et de rapport, avec aide à la commercialisation. Ce programme a aidé une trentaine de familles démunies à sortir d’une pauvreté extrême.

Brésil (de 1999 à 2002)
Assainissement à Petrópolis

PARTENAIRES a entrepris à partir de 1999 à Petrópolis un projet cofinancé par l’Union Européenne, dans le quartier de Vila San Francisco. L’objectif était de réhabiliter une favela par des travaux d’assainissement et d’amélioration de l’habitat.
Le quartier de Vila San Francisco ne bénéficiait d’aucune infrastructure sanitaire : ni approvisionnement en eau potable, ni traitement des eaux usées et absence de collecte des ordures.

En bref, le projet a consisté en :
Un programme de traitement des eaux usées par la construction de 12 biodigesteurs.
Des travaux de réhabilitation en dur des logements des familles les plus défavorisées.
Un programme socio-éducatif axé sur :
– L’hygiène et la santé
– La formation professionnelle dans les domaines de l’assainissement et de l’éducation
– Le respect de l’environnement

L’action socio-éducative a touché approximativement 1000 habitants du secteur. Les bénéficiaires ont pris une part active importante au projet. Après son achèvement, ceux qui ont été formés ont assuré l’entretien du système de traitement des eaux.

Inde (de 1995 à 2002)

Capitale économique de l’Inde, Bombay a connu durant les dix années encadrant notre action un essor étonnamment rapide, grâce notamment aux investissements étrangers induits par l’ouverture du pays à la mondialisation. Néanmoins, ce tournant dans la politique économique a considérablement accru les écarts de revenus au sein de la population, excluant les plus démunis de la répartition des fruits de la croissance. Plus d’un tiers de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté. Bombay comptait alors près de 15 millions d’habitants dont la moitié vivaient dans des bidonvilles.

De 1995 à 2002, c’est à Nariman Point, dans trois petits bidonvilles entourant alors l’un des quartiers d’affaires les plus prospères du monde, que PARTENAIRES a mené plusieurs programmes :

Formation professionnelle et alphabétisation des femmes :
PARTENAIRES a mené un programme destiné aux femmes du bidonville de Nariman Point. Grâce à la création d’un atelier de couture, elles apprirent à coudre à la machine et à l’issue de leur formation, sont devenues couturières. C’est dans ce cadre qu’est intervenu le système de micro-crédit mis en place par PARTENAIRES. Il a permis aux bénéficiaires d’ouvrir de petites boutiques et d’acquérir une autonomie financière, évitant ainsi le recours aux usuriers. Un cours d’alphabétisation en Hindi et d’initiation à l’anglais, langue plus intégratrice, furent également dispensés.

Education et soutien scolaire pour jeunes enfants :
PARTENAIRES a géré une classe maternelle et de nombreuses actions d’éducation dans le bidonville de Nariman Point. Un enseignement complémentaire fut dispensé aux enfants pour pallier les graves carences de l’école publique. Des livres et fournitures scolaires, dont le coût dissuadait les parents d’envoyer les enfants à l’école, ont également été fournis.

Hygiène et santé publique :
PARTENAIRES a géré un programme d’éducation à l’hygiène (corporelle et dans l’habitat). Pendant des « journées-santé », des médecins examinaient les résidents, et par exemple plusieurs anciens ont pu être opéré de la cataracte.

Nigéria (de 1992 à 1998)

C’est au Nigéria qu’a débuté l’action de terrain de PARTENAIRES. Le projet se poursuivit, de 1992 à 1998,  à 200km à l’Est de Lagos, en Ogun-Waterside, l’un des Etats les plus pauvres du pays.

Les 100.000 habitants de la région vivent de l’agriculture et de la pêche. Avant l’intervention de PARTENAIRES, le taux de vaccination des enfants était inférieur à 10%. Il n’existait qu’un seul hôpital public à l’abandon. Les maladies fréquentes étaient souvent liées à la consommation d’eau non potable, à une alimentation déséquilibrée et au manque d’hygiène.

Pour remédier à cette situation, PARTENAIRES a entrepris fin 1991 un programme de développement sanitaire intégré. Il comprenait :
La réhabilitation de l’hôpital général d’Ibiade, avec l’installation d’un bloc opératoire et du 1er laboratoire d’analyses médicales de la région. La fréquentation de l’hôpital est passée de 2.000 consultations en 1990 à 12.000 en 1993.
L’organisation de campagnes de vaccination dans 60 villages de brousse isolés. PARTENAIRES a effectué quelque 15.000 vaccinations et plusieurs milliers de consultations médicales.
La réparation de puits, de latrines, ainsi que la distribution de pompes à eau et de filtres communautaires. Dans chaque village, un « comité de l’eau » a été formé et chargé de veiller au bon usage et à l’entretien des pompes.
Parallèlement, un projet éducatif dans les villages sensibilisait la population aux règles élémentaires d’hygiène, et aux avantages de l’eau potable.